Flexibilité…un mot qui semble faire peur à beaucoup (tout comme libéralisme) mais avec lequel nous devons et devrons tous composer. Selon PricewaterhouseCoopers qui vient de réaliser une étude sur le sujet, 80% des grandes entreprises estiment mal exploiter le potentiel de leurs ressources humaines et sont demandeuses de plus de fléxibilté.
Decryptage…
Qu’entend-t-on ici par flexibilité? Il s’agit de sortir de l’architecture basée sur les métiers pour se reconstruire sur la notion de compétence. En fait, une entreprise qui se doit d’être « agile » sur son marché se doit de l’être également en interne.
Comment cela se traduit dans les faits? Tout d’abord par la multiplication de projets transversaux qui brisent par conséquent la logique métier pour appréhender une problématique dans sa globalité au niveau de l’entreprise. Avec pour corrolaire nombre de projets visant à mettre en cohérence les moyens humains et les stratégies déployées. Aujourd’hui la recherche de progrés étant globale, l’entreprise ne peut se contenter de projets métier.
La niveau ultime est atteint avec l’externalisation. Ce phénomène concerne de plus en plus les fonctions administratives. Leur activité « au quotidien » externalisée, les DG peuvent ainsi concentrer toute leur énergie a des projets sensibles sans avoir à consacrer d’énergie aux t€šches de gestion quasi routinières. Et dans cette démarche la fonction RH est de plus en plus concernée.
Alors fini le train train quotidien et vive les projets stratégiques sources de valeur ajoutée? Si on doit en arriver là , moi ça me plait.
Voir aussi:l’article du journal du management
