Encore une étude fort intéressante chez McKinsey qui visiblement à décidé de mettre le paquet sur l’informel et les « ROI soft » ce qui n’est pas pour me déplaire. Celle ci se nomme « Harnessing the Power of your informal employees nertwork » et est téléchargeable ici (il suffit de s’enregistrer).
L’étude en quelques points :
Les réseaux informels se comptent par centaines dans l’entreprise et sont une puissante source de collaboration horizontale.
Leur évolution est liée au bon vouloir de leurs participants et ils ne peuvent être managés.
Afin de les formaliser il faut leur donner un leader, orienter les interactions sur des sujets précis et construire l’infrastructure adéquate. Par infrastructure on entend organisation (le document propose un mode d’organisation approprié) mais aussi infrastructure technique (blogs, wikis).
Ces réseaux ne suivent généralement pas l’organigramme de l’entreprise
Il faut apporter le plus grand soin aux individus qui sont situés à l’intersection de plusieurs réseaux
Dans ces réseaux le leader incitatif remplace le chef qui donne les ordres.
Ces réseaux ne doivent pas interférer avec les process hiéarchiques
La limite à la partipation est fonction du temps et de l’intérêt
Le nombre de réseaux n’est limité que par l’investissement consenti par l’entreprise.
Il n’y a aucune taille idéale pour ces réseaux : ils s’autorégulent
Plutot que pousser la connaissance dans un système matriciel, ces réseaux permettent aux individus de tirer la connaissance utile vers eux.
L’entreprise peut favoriser leur développement par une politique salariale incitative
Ce qui fait avancer et vivre le réseau est la valeur ajoutée apportée aux individus et non l’aurité hiérarchique qui imposerait ce type de fonctionnement.
Il ne faut pas confondre réseaux informels et organisation matricielle de l’entreprise
La mesure de l’apport de ses réseaux se fait de manière qualitative, par le biais d' »histoires » et d’études de cas qui montrent que le fonctionnement en réseau a eu un impact sur la productivité personnelle.
Pour le reste je vous laisse lire par vous même et je suis preneur de vos remarques…
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