C’est un des grands paradoxes de nos organisations : on se réfugie derrière la rationnalité pour la prise de décisions (« des chiffres », « rien que des faits », « quel est le ROI ? « ) et au bout du compte on décide à l’instinct. C’est une des conclusions d’une étude réalisée par Business Objects. Et là on se rend compte qu’à périmètre limité (les dirigeants ne peuvent avoir de relations informelles avec l’ensemble de leur entreprise), ils n’ont pas les informations adéquates pour prendre des décisions.
Cela me rappelle une étude Ernst and Young sur l’évaluation des intranets où, au bout du compte, on apprenait que 60% de l’évaluation de la performance était qualitative.
Une preuve de plus qu’à l’avenir il sera de plus en plus important, non pas de tout axer sur la possibilité d’avoir plus de données chiffrée ou au contraire de jouer la carte du tout qualitatif, mais de développer la capacité à capter l’informer et l’organiser de paire avec l’aspect quantitatif.
Quand je vous dit qu’il n’y a pas de 1 ou 2.0…mais que l’enjeu est de faire cohabiter les deux.