On estime souvent qu’un des grands handicaps européens face aux défis économiques de demain est un déficit en termes d’innovation, tant au niveau des moyens que de la culture qui la sous-tend. J’ajouterai un déficit tout court dans la formation des étudiants et des moyens trop limités pour vraiment appuyer les rares projets qui auront émergé. Une question clairement identifié au niveau des instances européennes comme le prouve l’intervention de Luca Di Montezemolo que j’avais publiée ici.
Avec l’IET (Institut Européen d’Innovation et de Technologie), l’Europe va donc se doter d’un outil à la mesure du Challenge, sorte de MIT du vieux continent.
Une satisfaction donc…mais ce qui ne m’empêche pas de me poser deux questions :
– Comment faire en sorte que cette politique ne soit pas l’apanage d’une seule structure mais soit également déployée dans tous les établissements d’enseignement supérieur ?
– N’est il pas déjà trop tard ?