La loi de Programmation pour la Cohésion sociale instaure, entre autre nouveautés, l’obligation triénale pour les entreprises de négocier sur la mise en place d’une GPEC. Négocier n’étant pas conclure, qu’est ce que cela va bien pouvoir changer dans les entreprises? Eléments de réponse…
Obligation de négocier n’étant pas obligation de conclure on peut a priori s’attendre à ce que rien ne change. Les entreprises désireuses de mettre en place une GPEC n’ont pas attendu la loi pour s’engagert dans ce long et difficile processus. Quant aux autres elles négocieront et trouveront bien le moyen de faire en sorte que les discussions n’aboutissent pas.
Mais est-ce vraiment leur intérêt? On peut penser que les IRP favorables a priori a ce type de démarche risquent de ne pas pavillon aussi facilement. Alors GPEC contre paix sociale? On en sera pas loin.
Pour les enrtreprises engagées dans cette logique, on se dirigera donc vers une GPEC a minima. Est-ce la meilleure solution? J’en doute.
Tout d’abord parce qu’une GPEC a un coût, en hommes, en énérgie, et en espèces sonnantes et trébuchantes. Parce que mise en place a minima il s’agit plus d’une GPEC « impùt »: on le fait à moindre investissement et advienne ce qu’il adviendra. Or quitte à investir autant que ce soit rentable. Si on considère la formation comme levier de performance dans l’entreprise il y a un gain énorme à en retirer mais à ce moment il faut que la stratégie RH de l’enteprise ne soit plus une variable d’ajustement mais un élement stratégiques de performance. Cela demande sa prise en compte dans la stratégie de l’entreprise dont elle doit devenir une composante et non plus une résultante.
Cela suppose à la fois: une prise de conscience des DG de prendre en compte ce volet au plus haut niveau de décision, la mise en place d’outils stratégiques de décision et la mise en place d’outils de pilotage (qui assureront au passage le suivi qualité des actions décidées dans le cadre de la politique RH/Formation de l’entreprise).
Facile à dire pour un grand groupe, plus difficile dans les PME qui sont la base de notree tissu économique.
En tout cas une question à creuser