Mes TIC et moi

Depuis le temps que je promettais de parler un peu plus de moi et un peu moins de boulot…voici un oubli qui va être réparé.

Premier sujet sur un de mes principaux pôles d’intérêt non professionnel (d’ailleurs est-ce ci extra-professionnel que ça?…): les TIC et tout ce qui tourne autour.

Je suis tombé dans la marmite quand j’étais petit

Tout à  commencé en 1984, j’avais 9 ans (bientot 10) et le Père Noà«l m’a ammené un Apple IIe. Au début faut reconnaitre que je n’étais pas super content…moi je voulais un Amstrad CPC avec lecteur de cassettes et écran couleur comme tous mes copains. Finalement j’ai eu deux lecteurs de disquettes mais écran monochrome (noir et vert quoi..). C’était moins ludique (quoique…) mais l’objectif parental était atteint: la machine offrant plus de possibilités je me suis de suite demandé comment les exploiter. Et là  je me suis rendu compte que finalement un ordinateur ça ne servait pas qu’à  jouer. Je me suis essayé au BASIC avec un certain succès et essayé d’informatiser tout ce qui était informatisable à  la maison. Je ne cache pas que mes vélléités de procéder à  un reengeneering total des process familiaux à  cette époque a pour le moins surpris…et ne maitrisant pas à  l’époque les bases du « change management » je me suis dit au fond de moi que j’aurai forcément raison plus tard…

Avant d’arriver à  ce plus tard je suis resté sur mon idée de « voir tout ce qu’on pouvait faire avec ces machins là « …et la technique évoluant avec les années je n’ai pas été déçu. Ce fut l’arrivée de la couleur avec l’Amiga 500, de l’évolutivité avec l’Amiga 2000, j’ai failli me fourvoyer avec l’IBM PS/2 avant de retomber dans la sagesse lorsqu’Apple se décida à  lancer une machine abordable (le Mac Classic). Ok je perdais la couleur mais je gagnais en terme d’environnement de travail. J’ai un peu bricolé en Pascal (mais sans grande utilité…je n’allais pas réinventer ce qui existait déjà ) et connu une sorte de révolution avec Hypercard et son mode de programmation révolutionnaire à  l’époque. D’ailleurs je regrette toujours que cet environnement novateur soit peu à  peu tombé aux oubliettes. Je vous épargnerai la suite de mes conquêtes, Macs II en tout genre puis le passage au Power PC.

J’essaie d’en faire un travail

M’étant rendu compte que ces outils m’apportaient énormément dans ma vie (je me rappelle encore les copains dubitatifs lorsqu’en 95 je pris mon premier abonnement à  Internet, en RTC 28Ko svp…) je me suis dit que j’allais en faire profiter les autres. Ce qui m’a amené quelques années plus part à  me spécialiser en management des SI à  l’ESC Bordeaux.
A coté de ça ma vision de la chose a peu à  peu évoluée. Au début accro à  la nouveauté (et donc forcément à  l’inutile quelque part) j’ai fini par me fixer une ligne de conduite: je ne m’intéresse qu’à  ce qui m’apporte quelque chose. Si une chose me simplifie la vie ou apporte une plus-value je garde, sinon j’ignore. Résultat des courses je fais sinon dans l’utilitaire en tout cas dans l’utile: un fixe, un portable, un PDA, un ipod, et pour l’appareil photo j’ai eu du mal de passer au numérique mais je m’y suis mis une fois que j’ai enfin trouvé un reflex abordable (pas question de lacher mon reflex argentique pour un compact numérique…les amoureux de photo comprendront)…et puis le Web. J’avais déjà  monté ce qu’à  l’époque on appelait un site perso (1999) mais faute de réelle utilité je commençais à  m’essoufler de l’entretenir pour la forme. Le concept blog correspond beaucoup plus à  mes attentes et j’ai sauté le pas en ouvrant non pas un…mais deux blogs.

On me demande si tout cela n’est pas trop envahissant et dérangeant dans ma vie. Et bien non, car ça en fait partie intégrante. Ca me la simplifie tellement au niveau de l’organisation, de la communication, des contacts, que si on m’enlevait tout ça j’aurai l’impression de gaspiller de l’énergie et de passer à  coté de pleins de choses.

Aujourd’hui: de l’organisationnel à  l’accompagnement

Une fois la base « materielle » acquise, il faut encore que tout cela serve à  quelque chose (même s’il parait que c’est encore plus beau quand c’est inutile…idéologie à  laquelle je ne souscrit pas forcément). Aujourd’hui en croisant mon intéret pour la chose et ma vie professionnelle, deux axes guident mon rapport au monde numérique:
– le partage d’information et la communication: faire savoir le plus vite à  une personne ou au plus grand nombre…ce qu’on a envie de faire savoir. Vive la réactivité et la multiplication des formes de média! Par ailleurs la possibilité de lier des éléments dispersés aux quatre coins du monde pour créer une chaine cohérente sur un sujet est d’un apport énorme.
– l’accompagnement: en terme d’accompagnement de projets, d’accompagnement humain (voire les deux en même temps) j’ai pu mesurer l’impact de la création d’une identité, d’une communication directe et « désofficialisée » dans le ton et la forme, réactive et opportune. C’est aussi cela que nous amènent les TIC aujourd’hui et si ce que j’écris semble pour certains une évidence, il n’en est pas moins qu’on en est juste aux prémisses et que l’avenir nous réserve encore des opportunités que l’on imagine pas à  ce jour.

Bertrand DUPERRIN
Bertrand DUPERRINhttps://www.duperrin.com
Head of People and Operations @Emakina / Ex Directeur Consulting / Au croisement de l'humain, de la technologie et du business / Conférencier / Voyageur compulsif.
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