Dans la série « revisitons nos classiques », un petit tour du coté de l’analyse PEST. Pour être bref il s’agit d’une analyse à vocation stratégique qui amène à observer l’environnement d’une entreprise sous les angles suivants:
– Politique
– Economique
– Social
– Technologique
Je ne pense pas qu’il y ait outre mesure besoin de s’appesantir sur la question, les termes parlant d’eux même…à l’analyste de bien faire son boulot.
Une remarque cependant: comme dans nombre de cas on est en face d’une méthodo à vocation externe très orientée marché. Preuve une fois de plus qu’on s’est longtemps focalisé sur l’externe en négligeant l’interne (à mon sens les deux doivent être menés de concert).
Car appliquée à un diagnostic interne l’anayse PEST peut fournir une approche de l’organisation sociale de l’entreprise très pertinente:
– Politique: expression du pouvoir, signes de pouvoir, prise de décision
– Economique: composante du salaire (part dédiée à la motivation, incitation), budget dédié au développement des collaborateurs, investissement en systèmes d’information et communication
– Social: mode de management, attitudes collaboratives, autonomie vs contôle, modes de résolution des problèmes, adhésion, turnover
– Technologique: plateformes de communication existantes, mode de communication préféré, outils fermés ou collaboratifs, adhésion des utilisateurs, outils transversaux, KM…
Ca n’est qu’une rapide ébauche à travailler mais on voitde suite son utilité dans un diagnostic interne. De plus elle permet de mettre en valeur l’aspect social du capital humain et les interactions existantes ou à développer.
Sans aller jusqu’à dire qu’un projet management 2.0 (pratiques sociales + outils collaboratifs) impacte l’ensemble de ces points…il y a certainement un angle d’analyse pertinent à développer…dans l’optique d’un projet people-centric.
Car mener un projet novateur c’est bien, avoir un référentiel solide pour déterminer les actions à mener c’est mieux!
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