Actuelle Killer App, le mail n’en est pas moins mal et sur-utilisé à tel point qu’il fait perdre d’un coté beaucoup plus que ce qu’il fait gagner de l’autre.
J’en avais déjà fait la démonstration, en voici une encore plus directe avec un ROI visible même par les plus email addicts d’entre nous.
Chiffrer : prenez vos 10 collègues les plus proches, demandez leur combien de temps par jour ils passent sur le mail ; par exemple 2 heures /jour à x 10 personnes = 20 heures /jour à 400 heures /mois à x fois le taux salarial standard environné, par exemple 40€ /heure soit 16000 € /mois pour les 10 personnes considérées, proposez un objectif : diviser le gâchis par 2 = économiser 8000€ /mois, ça motive ! »
Fondamentalement je suis sur la même ligne que l’auteur: trouver le moyen d’éviter d’utiliser le mail en de nombreuses circonstances, trouver des outils plus productifs pour certaines tches (ce qui induit souvent de revoir les fondamentaux même et de la la manière dont travaille l’entreprise et des outils mis à disposition) est une solution efficace à ce qui ressemble a priori à un problème de productivité individuelle.
La solution au « problème mail » est donc d’agir non sur un individu mais sur un groupe afin qu’il acquière les pratiques adéquates. Un effort plus lourd? Mais certainement un gain exponentiel par rapport au traitement isolé de la problématique « temps » d’un individu.
J’ajouerai encore quelque chose: la logique de la pépite et de la boue développée est très judicieuse. Une information inutile à l’un vaut de l’or pour d’autres. En d’autres termes ils serait temps de raisonner, lorsqu’on transmet une information, en termes d’intérêt global et de faire le tri entre ce qui est destiné de manière précise à un (voire deux) interlocuteurs et ce qui doit être mis à la disposition de tous de manière non intrusive afin que qui s’intéresse à quelque chose trouve les flux d’information le concernant. Cela me rappelle le discours entendu à ICC’2OO6 selon lequel l’important est non pas le stockage de l’information mais sa mobilisation.
A bon entendeur…