Je parlais ici il y a quelques mois d’initiatives 2.0 en cours en interne chez Accenture. Un article de socialcomputing magasine permet d’en savoir plus.
Il en ressort que les nouveaux usages sont véritablement « tirés » par les fonctions de tags et de social networking.Un excellent début selon moi mais il n’en reste pas moins que quelques esprits chagrins ne l’entendent pas de cette oreille : Tom Mandel (un autre ponte de l’entreprise 2.0) ne manque donc pas de s’inquiter que l’on s’éloigne ainsi des problématiques collaboratives.
Si vous ne le devinez pas, je commence à être quelque peu exaspéré par tous ces experts auto désignés qui se battent pour défendre « leur » conception de l’entreprise 2.0 en perdant de vue l’essentiel : quels sont les objectifs et les besoins de l’entreprise, que cherche t-elle à faire émerger prioritairement, quels sont les usages qui, dans le contexte d’une entreprise, d’une communauté précise avec sa culture propre, sont à développer prioritairement et qui serviront de piliers au reste ?
Je pense déjà que si l’entreprise 2.0 a à voir avec la collaboration, la collaboration n’est pas son but ultime, c’est un but parmi tant d’autre. J’ajouterai, comme je dis ici (et comme je le développerai dans un prochain billet) que la collaboration dans son acception la plus commune a vécu, et que l’avenir nous amènera à nous pencher davantage sur ses héritiers qui sont participation et synergies.
Si le fondement d’une bonne collaboration est la connaissance de l’autre (et donc la confiance), il est logique que le social networking et les échanges soient la phase préliminaire qui amène à la collaboration. On est donc sur la bonne voie. On peut également considérer que le tagging est une première forme d’usage collaboratif. Bref qu’on est ici en route vers la collaboration et qu’il ne sert à rien de pinailler.