Et bien oui, l’entreprise 2.0 ne naissant pas ex-nihilo, il faut bien partir de quelque part, s’appuyer sur quelque chose. Et ce quelque chose c’est, bien entendu l’existant, ce que l’on appelle encore l’entreprise 1.0.
Il importe de bien insister sur le « sur », des fois que certains persistent à inconsciemment entendre « à la place ».
Comme je le disais il n’y a pas si longtemps, il n’est pas question de construire des entreprises 2.0 mais d’étendre la capacité opérationnelle de l’entreprise au domaine de l’informel et du tacite. Donc de « connecter » de nouveaux modus operandi et de nouveaux outils à l’existant qui est ce qui structure l’entreprise et son fonctionnement de manière vitale. L’inverse reviendrait à construire des ponts pour prolonger une route…qui n’existe pas. Sans intérêt à part pour qui veut passer à « Combien ça coûte ».
Il s’agit donc de partir de l’existant, en essayant de le prolonger dans la sphère informelle. Bien sur on retrouve les traditionnelles problématiques de sens, de blocages personnels (mais ne sont ils pas le plus souvent dus au manque de sens et un alignement déficient ?…) et la question de l’adéquation des outils à ces nouvelles pratiques. Bref, comme je le dis et le redis, il n’y a pas d’entreprise 1 ou 2.0 mais une entreprise tout court !
L’occasion pour moi de vous conseiller cette excellente note qui pose très bien toutes ces questions et y apporte quelques bonnes solutions. Jetez également un oeil à cette présentation qui montre bien la nécessité de ne plus se contenter de la solution actuelle mais d’aller plus loin.
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Pour ceux qui préfèrent montrer des documents plus « coporate » à leurs directions vous pouvez toujours aller voir chez McKinsey.
