La révolution du social computing chez Procter&Gamble

Pour tous ceux qui sont en quête d’exemples, de cas qui montrent que « c’est possible » et que « ça crée de la valeur » et que « ça n’est pas un truc de jeunes ou d’entreprises high tech » je vous invite à  jeter un oeil du coté de chez Procter&Gamble.

Cela fait sept ans que les salariés de P&G utilisent des blogs ou des wikis pour créer et partager de l’information. En janvier l’entreprise a décidé de passer à  la vitesse supérieure en proposant un point d’accès unique sur son intranet afin de proposer non plus des outils éparpillés mais une suite cohérente. Un grand chamboulement des les habitudes ? Certainement mais l’entreprise est confiante est est fière de compter 10 000 salariés sur Facebook et 16 000 sur Linkedin. Au fait qui parle de banir Facebook des entreprises ?

La vision de P&G me semble être bonne : en faire un outil au service du business et non pas un « nice to have » ce qui nécessite d’assumer et prendre les choses à  bras le corps plutôt que de tenter frileusement et attendre, si besoin est, de voler au secours de la victoire (qui dans ces cas, croyez moi, ne vient que rarement).

On insiste également sur le besoin de créer des projets pilotes mais avec l’optique de vite généraliser les outils, seul moyen d’en faire des outils à  valeur ajoutée. Et de canaliser tout cela afin de trouver une place entre la structure et le chaos, ce qui n’est pas sans me rappeler quelque chose.

Bien sur on utilise déjà  le mail et le téléphone à  outrance, qui sont les outils, force est de reconnaitre, les plus flexibles qu’il soit. Sauf, comme on le remarque chez P&G qu’ils ne permettent ni la capitalisation si la réutilisation des savoirs.

L’objectif stratégique est là  aussi clair : travailler comme une entreprise qui réalise le potentiel de ses 100 000 collaborateurs et non comme 1 000 entreprises de 100 collaborateurs.

Quels sont les raisons du succès : 99% de culture, 1% de technology. Bien qu’à  mon avis la culture ne servirait clairement à  rien sans les outils il faut savoir prendre les choses dans l’ordre. Et dans tout alignement qui se respecte, la culture qui rend les pratiques possibles est le terreau qui permet la réussite des outils qui, à  ce moment, servent la stratégie et ne sont plus seulement des gadgets utiles. Enfin c’est mon point de vue et vous êtes libres de le partager. Encore une fois ici tout part d’un intérêt stratégique supérieur et pas d’une lubie locale. Bien sur selons les services et l’activité des personnes le curseur se place différemment, il s’agit de s’adapter aux besoins des individus et non d’imposer des méthodes qui ne correspondent en rien aux besoins de certains bien qu’elles correspondent totalement à  ceux des autres.

Pour le reste je vous conseille d’aller lire la totalité de l’article ici.

Bertrand DUPERRIN
Bertrand DUPERRINhttps://www.duperrin.com
Head of People and Operations @Emakina / Ex Directeur Consulting / Au croisement de l'humain, de la technologie et du business / Conférencier / Voyageur compulsif.
Head of People and Operations @Emakina / Ex Directeur Consulting / Au croisement de l'humain, de la technologie et du business / Conférencier / Voyageur compulsif.
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