Aujourd’hui c’est le 24 mars, date du Ada Lovelace Day. Comme promis, je me vois dans l’obligation d’écrire une note pour parler d’une femme qui a excellé dans la technonogie, histoire de démontrer l’apport souvent méconnu de ces dames dans cet univers qu’on pense, à tort, exclusivement masculin.
Je me suis donc armé de patience et d’une encyclopédie d’un bon moteur de recherche. Des dames qui ont compté dans ce domaine j’en ai trouvé à foison. Des que je connaissais et des que j’ignorais. Mais globalement elles sont toutes connues d’une manière ou d’une autre. Tant qu’à faire je voulais faire honneur à une dame vraiment méconnue sans laquelle nous n’en serions pas ou nous en sommes, de celles finissent toujours par provoquer des améliorations majeurs dont nous bénéficions tous mais qui resteront à jamais méconnues du grand public.
Je voudrais donc parler d’une vieille, très vieille dame.
Depuis des décenies elle est celle qui, dans l’ombre, dirige l’histoire de l’informatique. Aucun grand progrès ne s’est fait sans elle car c’est elle qui décide si quelque chose se diffuse largement ou pas, est adopté ou pas.
Elle est à l’origine de l’amélioration des produits, de la simplification des interfaces qu’elle a réclamé à corps et à cri avant d’arriver à ses fins.
C’est elle qui transforme des idées géniales mais réservées à des des élites en des produits et services utilisables par tous. Tous les fabriquants, tous les éditeurs de logiciels, tous les fournisseurs de service qui ont refusé de se plier à son Manifesto ont fini par sortir du marché, par disparaitre.
Elle définit les usages de demain comme hier elle a défini ceux d’aujourd’hui. Elle donne la direction que suivent les R&D du monde entier pour leurs produits futurs.
C’est elle qui la première à compris que Software devait rimer avec Service plutot qu’avec contrainte.
C’est elle le juge de paix de l’adoption des technologies. Celle que toute l’industrie informatique aimerait comprendre et cherche quoi qu’il en soit à satisfaire.
C’est à sa place que j’essaie de me mettre à chaque fois qu’on me demande dans quelle sens vont les choses. Et dans quel sens il faut aller. Car au bout du bout c’est elle tranchera.
Je vous présente Madame Michu. Incarnation de l’utilisateur lambda en entreprise, qui nous rappelle chaque jour que la technologie se doit de rester compréhensible et au service de l’homme. Une dame qu’on ignore trop souvent mais qui finalement détient la vérité et sait faire payer le prix fort à ceux qui la négligent.
Merci Madame Michu pour tout ce vous nous apprenez et les idées que vous nous donnez à chaque fois qu’on fait l’effort de vous écouter.
Madame Michu, à la fois visionnaire et praticienne de talent.
