Liens de la semaine (weekly)

  • « Why do so many social business programs fail?

    Gartner research estimates that fully 80% of social business initiatives will deliver disappointing results over the next three years.

    That’s a bad track record. It’s almost as if organizations were sabotaging their own efforts.

    A careful look at data from the 2013 social business report from MIT Sloan Management Review and Deloitte, “Social Business: Shifting out of First Gear,” provides three interesting and common sense insights into why social business initiatives often fail to meet expectations. »

    tags: socialbusiness failure

    • The first insight can be found in the question that asked respondents whether the social business initiative they were involved in was started to address a specific business problem. Sixty three percent of respondents indicated “no.”
    • A clear business objective may not be initially necessary, however, if the initiative is explicitly started as a pilot project. In this case, technology is adopted with the explicit intention of trying to figure out exactly what the business applications of these new technologies might be. Indeed, about half of the respondents indicated that the social business initiatives without a clear business objective were intended as a pilot project.

       

      The problem with pilot projects is that they require an important condition for success that is often painfully lacking in most organizations €” slack resources. If employees are going to figure out how to employ new social business tools in their work, they need free time to explore the technologies and figure out how to integrate it into their work.

    • 3. Companies expect social initiatives, even pilots, to deliver a financial return on investment.

       

      The third insight comes from the fact that 53% of social business initiatives are expected to deliver a financial return on investment (ROI). This finding, by itself, is not surprising of course. The desire to demonstrate ROI is understandable in for-profit companies, even if it is often notoriously difficult to achieve with social business initiatives.

  • « There has been a lot of press the last few days about a paper The Future of Employment: How Susceptible Are Jobs to Computerisation?, published by the Oxford Martin Programme on the Impacts of Future Technology.

    Almost all the coverage has been on the headline figure that 47% of US employment is at risk. However the paper provides many more interesting insights when you examine the detail. »

    tags: work employment computerisation

    • Low risk job sectors include management, business, education, legal, arts, and healthcare, however even these sectors have jobs in the high-risk category.

       

      High risk job sectors include services, sales, and office and administrative support.

    • “Our findings suggest that recent developments in [Machine Learning] will put a substantial share of employment, across a wide range of occupations, at risk in the near future. According to our estimates, however, this wave of automation will be followed by a subsequent slowdown in computers for labour substitution, due to persisting inhibiting engineering bottlenecks to computerisation.
    •  Our findings thus imply that as technology races ahead, low-skill workers will reallocate to tasks that are non-susceptible to computerisation €“ i.e., tasks requiring creative and social intelligence. For workers to win the race, however, they will have to acquire creative and social skills.”
  • « En conséquence, au début, ils s’inscrivent dans le courant davantage constructiviste et socio-constructiviste de l’apprentissage et prônent l’édification d’une intelligence collective (une forme de compagnonnage, une communauté d’apprentissage et de pratiques) soutenue à  large échelle par le numérique. Mais, l’appellation “MOOC” a été reprise (usurpée, oserions-nous dire) plus tard par des systèmes fortement automatisés dans un courant davantage transmissif voire behavioriste (des cours filmés, des exercices en ligne €¦ comme le plus souvent sur edX et Coursera). Les premiers, connectivistes sont appelés cMOOC, les seconds plutôt transmissifs, xMOOC. Cela me rappelle une belle phrase de Philippe Carré : on apprend toujours tout seul mais jamais sans les autres ! »

    tags: mooc learning education

    • En réfléchissant linéairement (par des mécanismes simples de cause à  effet) et sur une variable à  la fois (l’équipement des classes, la numérisation des ressources €¦) , on perturbe le système, il devient chaotique avec des conséquences inattendues dans d’autres champs (sociaux, économiques, culturels €¦). Et ce, on le voudrait bien à  court terme €¦
      • Comme à  chaque “nouvelle” technologie, les commentaires s’opposent entre “le côté clair et le côté obscur de la force”.

         

         

      • S’agit-il de savoirs en boîte (du fastlearning) promus par les SuperCampus d’une éducation devenue mondiale et dont les MOOC seraient les vitrines ?
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      • Ou d’un soubresaut médiatisé d’un enseignement ex-cathedra hérité d’une époque où la lecture (lecture) était la seule voie de la transmission ?
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      • Ou encore de la préparation en douce d’un guet-apens économique qui surviendra lorsque les modèles financiers seront révélés aux naà¯fs séduits par la gratuité toute temporaire de ces opérations pseudo-philanthropiques ?
  • Les MOOC, tout en étant un potentiel formidable pour l’apprentissage, ne peuvent en garantir la qualité, la profondeur, le transfert.
  • Quelle vision à  long terme et quelle place explicite pour le numérique dans la formation des étudiants et des enseignants ? C’est à  ne pas considérer beaucoup ces facteurs humains que de nombreuses initiatives d’équipement des écoles ou de leur mise en réseau ont lamentablement échoué en grande partie conduisant davantage à  une fossilisation des pratiques (on refait avec les technologies nouvelles ce qu’on faisait antérieurement en dérapant dans le virage pédagogique) qu’à  une réelle modernisation des pratiques pédagogiques.
  • il serait regrettable voire coupable de s’en maintenir à  cette situation de statu quo voire d’un entérinement collectif de cette fossilisation des pratiques pédagogiques.
  • Les MOOC peuvent apporter la contextualisation (les situations-problèmes, les cas à  étudier, une interview d’un acteur du terrain €¦), ils peuvent apporter la décontextualisation (la théorie, la modélisation, les savoirs et avis des experts €¦) €¦ ils pourront, en guise de recontextualisation, montrer, démontrer, simuler les contextes d’application €¦ l’action de l’homme sur le contexte ne pourra cependant rester virtuel. Cette réflexion nous ramène au Cycle de Kolb qui distingue bien ces phases d’internalisation (observation, conceptualisation abstraite) et d’externalisation (l’expérience et l’expérimentation active).
  • Les MOOC constituent un réel Big Bang dans l’univers éducatif. Vont-ils donner naissance à  une Terre hospitalière plus pédagogique ? Dans le désordre que, à  la fois, les xMOOC normatifs (lois, théories, principes, invariants, modèles, tradition) et les cMOOC (pluralité, contextes, sens, innovation) peuvent entraîner, des espaces-temps locaux, des structures d’ordre et de proximité, des lieux tout à  la fois d’appropriation personnelle et de contextualisation communautaire vont ou devront apparaître : « l’école » deviendrait ainsi une structure dissipative (Prigogine), de réduction d’entropie, de création de sens et de savoirs partagés dans différents contextes.
  • Il est à  la fois amusant et consternant de constater que des « plateformes à  MOOC »  actuelles proposent des outils qui existaient il y a presque 10 ans dans les plateformes devenues classiques aujourd’hui (Moodle, Claroline, Spiral, Dokeos €¦) : des ressources, des exercices, des dépôts de travaux, un forum de-ci de-là  €¦

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Head of People and Operations @Emakina / Ex Directeur Consulting / Au croisement de l'humain, de la technologie et du business / Conférencier / Voyageur compulsif.
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